Modèle relationnel
Le modèle de données relationnel représente une base de données comme un ensemble de :
- relations (tables à deux dimensions) qui contiennent
- un ensemble de n-uplets ou tuples (les lignes – ou enregistrements – de la table)
- dont les entrées (des valeurs qui peuvent être de type nombre, texte, booléen ou bien NULL) appartiennent à un domaineDomaine Le domaine d’un attribut est l’ensemble, fini ou infini, de ses valeurs admissibles, décrivant une partie de l’univers réel à modéliser..
- des attributs (les colonnes de la table), dont les noms peuvent servir de clefs.
- un ensemble de n-uplets ou tuples (les lignes – ou enregistrements – de la table)
On appelle ordre (ou degré) le nombre d’attributs d’une relation.
Par exemple : la relation Produits est d’ordre 4.
Les bases de données relationnelles ont été mises au point en 1970 par Edgar Franck Codd, informaticien britannique (1923-2003). Ces bases de données sont basées sur la théorie mathématique des ensembles.
Dans une même base de données, différentes relations peuvent avoir des attributs de même nom. Pour désigner l’attributAttribut Un attribut est un identifiant (un nom) décrivant une information stockée dans une base. Les attributs correspondent aux colonnes si la relation à laquelle il appartient est représentée sous forme de table. attr1 d’une relation rel1 , on le notera : rel1.attr1 .
Par exemple : Produits.Référence
Domaines
Le domaine d’un attribut est un ensemble, fini ou infini, de valeurs admissibles.
Par exemple :
le domaine de l’attribut « Prix » est l’ensemble des nombres à virgule flottante (FLOAT) exprimés avec deux chiffres après la virgule.
le domaine de l’attribut « Nom » correspond à l’ensemble des chaînes de caractères (TEXT).
Le domaine d’un attribut est renseigné au moment de la création de la relation. Le SGBD s’assure par la suite qu’un élément ajouté à une relation respecte bien le domaine de l’attribut correspondant.
Relations et clés
Pour qu’un groupe d’attributs forme une clé, il faut être sûr que deux enregistrements n’auront jamais des valeurs identiques pour ces attributs : on parle d’unicité de la clé.

- clé primaire : c’est l’une des clés candidates de la relation, choisie pour être utilisée comme clé étrangère dans une autre relation :
- clé étrangère : attribut d’une relation dont les valeurs sont des références à une clé primaire d’une autre relation.
Pour préserver l’intégrité d’une base de données, le SGBD se charge de vérifier que toutes les valeurs d’une clef étrangère d’une relation correspondent bien à des valeurs présentes dans la clef primaire de l’autre relation.
Schéma relationnel
Les tables constituent la structure logique du modèle.

On peut aussi le noter plus simplement sous la forme du nom de la relation suivi de la liste de ses attributs.
- Produits (Référence, Nom, En stock, Prix)
- Ventes (Numéro, #Référence produit, Date, Quantité)
Dans cette notation, les clés primaires apparaissent soulignées, les clés étrangères précédées (ou suivies) d’un # .
On peut également préciser les domaines des différents attributs :
- Produits (Référence : TEXT, Nom : TEXT, En stock : BOOL, Prix : FLOAT)
- Ventes (Numéro : INT, #Référence produit : TEXT, Date : DATE, Quantité : INT)
Sources :
http://www.ai.univ-paris8.fr/~lysop/bd/seance4-ModeleRel.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Base_de_données_relationnelle
https://openclassrooms.com/courses/initiez-vous-a-lalgebre-relationnelle-avec-le-langage-sql/comprenez-limportance-des-cles
https://pixees.fr/informatiquelycee/n_site/nsi_term_bd_rela.html